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Un peu, beaucoup...
27 mars 2019

A tous ceux que je n’ai pas aimés 1 ...

sexe

Ils m’ont aimé. Ce n’est pas mon égo qui prend le dessus sur mon écriture, mais seulement une vérité qui me terrifie de plus en plus. Celle qui reflète l’évidence que, je ne peux pas contrôler les sentiments d’autrui, mais uniquement les subir. Car, ho oui ! Ils m’ont tous aimé, comme aucune femme n’avait certainement jamais été aimée auparavant. Tous, sans qu’aucune exception ne soit faite.  Je le sais, ils me l’ont dit tant de fois et si promptement. Le premier homme de ma vie était l’un des plus beaux que vous n’ayez jamais vus. Les questions n’étaient pas permises, on le savait, il le savait, chaque femme pausant les yeux sur lui le savait également.  Il était toute la simplicité qu’une évidence apportée. Et portait sur son visage plus de douceur, de virilité et d’amour, qu’une vague n’apporte de sel. Une fois les premiers mots échangés, j’ai embrassé ses lèvres avec autant de gourmandise que pour le moelleux au chocolat de mon père, si ce n’était plus. Je l’avais eu, il était tout à moi, il m’a demandé la seule main que je ne tends jamais. Je l’ai repris, sans véhémence. Je lui ai offert mon premier baiser. Il fut une triste première expérience, non décevante mais sans véritable intérêt à mes yeux. Ce n’est pas faute d’avoir essayé de l’aimer, mais je me suis lassé de son doux regard aussi rapidement que je l’avais rencontré. Merci pour tout Monsieur W, mais… faites place au suivant.

 Le second était par pur dépit de ma part, je ne peux que l’admettre. Pour faire comme les autres, être semblable aux jeunes femmes qui m’entouraient, avoir un petit ami avec qui découvrir ma sexualité, les relations sociales et pleins d’autres contraintes qu’apportent le statut de « couple ». Il n’était ni beau, ni laid, ni blanc, ni noir, ni courageux, ni lâche. Cependant il était dénué de toute confiance en lui. Quel ennui. Si je lui avais demandé de me tromper, il l’aurait fait, si je lui avais demandé de me violer, il l’aurait fait, dans la crainte  de me perdre. La calomnie de ma personne était le point final et le commencement de ma perte. Je l’ai haï pour les mensonges visant ma personne et la traîtrise de mon intimité dévoilée à autrui. La confiance que j’avais commencée à placer en lui, c’est révélé n’être qu’un leurre, une erreur de plus dans ma faiblesse. Quelle déception pour une première « véritable » relation. Alors Monsieur T je vous  remercie pour la trahison, elle a renforcé mon faible esprit de pucelle. Merci de la part de tout mon être, mais au suivant.

Jamais deux sans trois, mais de celui-là je m’en serais bien passé. Par d’autre ailleurs, si je pouvais remonter le temps dans le but de changer les choses, je ne modifierais absolument rien à mon passé. Il m’arrive souvent aujourd’hui encore de vérifier que rien n’a changé, que tout est toujours aussi large, détruit, brisé dans la crainte que ça ne se referme et de devoir tout reprendre à zéro. Il était là dans la chambre d’à côté, si proche de mon corps. C’était simple, facile et sans prise de tête. C’était pratique, il était pratique. Alors je l’ai fait. J’ai souillé mon âme et mon corps avec lui, sans regret ni plaisir. Je le voulais de tout mon être, seulement…  Je ne m’étais pas psychologiquement préparé au désastre que les sentiments d’une force que je n’avais pas mesurée auront sur son entourage et sur ma croyance. Le sexe, n’est pas le problème, il ne l’a jamais été. La véritable complication est le regard des autres, l’amour que les hommes pensent parfois éprouvé pour une enfant, alors que ce n’est qu’un désir mêlé à un plaisir pervers. Je n’étais pas prête, il insistait, et j’ai cédé sans aucune résistance. Sa sœur a détruit ma réputation, elle qui était déjà bien entachée, mais aussi mon esprit, elle me plongea dans une profonde dépression. Me tuant plus qu’on ne l’avait jamais encore fait auparavant. Son amour m’a détruit. La calomnie était une nouvelle fois la cause de ma perte. Alors merci Monsieur N et sa tendre sœur Madame E, mais les suivants feront peut-être pire que vous, petits joueurs. 

A suivre...

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